PHOTO FOURNIE PAR STÉPHANIE DALLAIRE-TURMEL
Ce sont les plantes qui colorent le balcon de Stéphanie Dallaire-Turmel à Verdun.
« Bien se sentir chez soi, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur, est plus important que jamais. Un balcon doit être traité comme n’importe quelle autre pièce de la maison », fait valoir Thierry Lorfils, responsable du marketing de la boutique en ligne Le balconier.
« Avant d’aménager son balcon, la première chose à faire est d’identifier ses besoins, poursuit la styliste Marie-Claude Desjardins. Combien de personnes vont l’utiliser ? Est-ce qu’on veut y manger ou juste y prendre l’apéro ? »
On n’installera pas une table si on ne compte pas souper à l’extérieur. Mais si on veut y lire de longues heures, on peut se procurer un fauteuil plus grand et confortable qu’une chaise de type bistro.
Tout est une question d’espace. Or, on peut s’approprier tout recoin inoccupé. « Un toit permet d’accrocher des plantes », cite en exemple Mme Desjardins.
Par rapport à la décoration intérieure, « on peut oser davantage avec la couleur », poursuit la styliste. Et cela peut se faire à moindre coût. « En changeant les housses de coussins, par exemple. »
« Les gens ne peuvent pas se dépayser en voyageant, mais ils peuvent changer d’air et passer de beaux moments sur leurs balcons », renchérit Thierry Lorfils.
Voici donc quelques façons d’optimiser l’espace de son balcon et de l’embellir.
PHOTO FOURNIE PAR GENEVIÈVE LIZOTTE-GRAVEL
Une banquette en coin forme un beau salon d’été chez Geneviève Lizotte-Gravel.
PHOTO FOURNIE PAR GUILLAUME CHALIFOUX
Guillaume Chalifoux vient par ailleurs de mettre en marché un bureau ajustable conçu et fabriqué au Québec.
PHOTO FOURNIE PAR SUZANNE LAPLANTE
Suzanne Laplante a une table dont les deux cotés sont pliables.
PHOTO FOURNIE PAR ELENA GABRYSZ
Le balcon d’Elena Gabrysz, à Mont-Royal
Les gens qui ont de petits balcons veulent du mobilier qui permet d’économiser ce qui a de plus précieux sur un balcon : de l’espace ! On ne veut pas faire de publicité au géant suédois, mais la table à abattants Äpplarö d’IKEA est très populaire parmi les photos que nous avons reçues. En deux temps, trois mouvements, elle devient soit une console, soit une table pour quatre, voire six personnes.
Les bancs-coffres permettent aussi de maximiser les pieds carrés tout en servant de rangement. Les tables (pliables ou pas) fixées sur la rambarde du balcon ont aussi la cote et permettent d’aménager un espace bureau pour le télétravail. Guillaume Chalifoux vient par ailleurs de mettre en marché un bureau ajustable conçu et fabriqué au Québec vendu sur le site We Have A Motto. « On peut travailler debout ou assis, précise-t-il. Une souris d’ordinateur glisse facilement sur la surface et il y a un pare-soleil », ajoute-t-il.
PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE
Le balcon de Francine Lupien sur la rue de Mentana, dans le Plateau-Mont-Royal
Non seulement les treillis ou les panneaux muraux créent de l’intimité, mais ils permettent d’accrocher des tablettes, des paniers ou des plantes. Francine Lupien, qui vit dans son condo du Plateau Mont-Royal depuis 46 ans, a fait de son balcon une véritable pièce à part en misant sur la hauteur. « Cela amenuise la chaleur, mais fait passer la lumière », ajoute-t-elle.
PHOTO TIRÉE DU SITE WEB DE SIMONS
Les poufs permettent de multiples usages : une table d’appoint, un repose-pied ou une chaise pour un invité surprise.
Qui dit petit espace dit souvent petites chaises. De simples coussins rendront vos invités plus à l’aise, surtout avec un jeté qui repose sur le dossier pour les nuits fraîches. En fait, tous les textiles apportent de la chaleur et du confort à un balcon. Un tapis à l’extérieur ? Depuis quelques années, ils sont partout dans les magasins, tout comme le gazon synthétique et le caillebotis. Enfin, les poufs permettent aussi de multiples usages : une table d’appoint, un repose-pied ou une chaise pour un invité surprise.
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
Mickael Ledrich a transformé un vieux vélo en support à plantes.
« Les plantes, c’est un must », assure la styliste Marie-Claude Desjardins. « C’est bon pour la santé mentale », ajoute Thierry Lorfils, de la boutique Le balconier. Parlez-en à Mickael Ledrich, qui habite près de la sortie du pont Jacques-Cartier et dont le balcon donne sur une ruelle tranquille. Il a transformé un vieux vélo en support à plantes. Pâtissier aux Co’Pains d’abord, il se dit patient… et il a très certainement le pouce vert !
PHOTO FOURNIE PAR VÉRONIQUE LEDUC
Éclairage original sur le balcon de Véronique Leduc
Quand la nuit est tombée, la lumière est en grande partie responsable de l’ambiance. Les guirlandes lumineuses sont devenues fort populaires depuis quelques années, ainsi que les lanternes à chandelles. On vous met toutefois au défi d’être plus original que Véronique Leduc, qui a baptisé son balcon du quartier Rosemont « Casa Veronica ».
Par rapport à l’intérieur de nos maisons, on peut oser la couleur sur notre balcon, disait en introduction la styliste Marie-Claude Desjardins. Voici quelques photos de balcons colorés de nos lecteurs.
PHOTO FOURNIE PAR JOCELYNE PLAMONDON
Le balcon de Jocelyne Plamondon, qui vit dans le quartier du Plateau Montcalm, à Québec
PHOTO FOURNIE PAR MARTHE BLACKBURN
Le balcon de Marthe Blackburn
PHOTO FOURNIE PAR MICHEL VIEL
Le vert est à l’honneur chez Michel Viel.
PHOTO FOURNIE PAR PASCALE SIMARD
Le balcon de Pascale Simard, au centre-ville de Sherbrooke
PHOTO FOURNIE PAR MÉLANIE CASAVANT
Le balcon du premier condo de Mélanie Casavant, dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve, qui a acheté les principaux éléments chez Renaissance, au Village des Valeurs et chez IKEA.
PHOTO FOURNIE PAR TANYA ROLLIN
Le balcon fleuri et couvert de Tanya Rollin
Sur son balcon de Verdun, Tanya Rollin a un parasol qui lui permet d’être à l’abri de la pluie. En fait, elle applique tous les trucs cités précédemment. Elle a des plantes, un tapis, des panneaux d’intimité, des coussins et des lumières ! Elle nous révèle un dernier truc. Pas besoin d’avoir un gros budget pour avoir un beau balcon : une visite chez Dollarama, sur Kijiji ou sur Marketplace permet de faire de véritables trouvailles.
Sylvie Émond aime les arbres. Au fil des ans, ceux plantés sur son terrain ont pris de l’expansion, tout comme les haies de cèdres de ses voisins, à Longueuil. Loin de se désoler d’avoir un jardin ombragé, elle cherche à en tirer profit.
Agnès Gilbert façonne son jardin depuis 46 ans et n’est pas près de s’arrêter. Sa passion pour les arts a aiguisé son regard et guidé sa façon de juxtaposer les fleurs, les arbustes et les arbres. Elle laisse aussi libre cours à sa créativité, réalisant diverses sculptures originales, mises en valeur au milieu d’une oasis, à Saint-Bruno-de-Montarville.
Bananes, goyaves, papayes, figuiers, hibiscus… Dans le fouillis tropical d’un jardin lavallois entretenu avec soin depuis plus de 40 ans, Félicienne Roc défie l’hiver québécois et nous transporte loin, très loin, près d’une mer du Sud.
Diane Métayer et Marcel Héroux n’y connaissaient pratiquement rien en jardinage, en 1981, lorsqu’ils ont acheté leur duplex jumelé dans Ahuntsic, à Montréal. Guidés par leur amour des fleurs, ils ont utilisé tous les outils à leur disposition pour métamorphoser leur lopin de terre.
Le parcours étonnant du Canadien en séries éliminatoires, au début de l’été, a poussé bon nombre de partisans à s’équiper afin de suivre, à la belle étoile, la progression de l’équipe. Loin d’être l’exception, les installations permettant de regarder des compétitions sportives, des films ou des séries télé dans le confort de sa cour sont de plus en plus répandues.
Difficile d’imaginer qu’il y a 20 ans, cette oasis de verdure était une horrible cour où les spécimens dominants étaient de type asphaltus tristus. Gravitant aujourd’hui autour de deux arbres vedettes, ce double jardin touffu et étoffé de mille détails et cachettes accueille désormais les résidants de l’immeuble adjacent, leur offrant un petit voyage végétal.
Christine Lamarche et Rémi Montesinos aiment les fleurs. Cela paraît particulièrement à l’avant ensoleillé de leur propriété, à Saint-Lambert, où les plates-bandes, graduellement agrandies, ont fini par supplanter la pelouse. À l’arrière, d’autres types de plantes s’épanouissent à l’ombre des arbres matures.
Canicules à répétition et sécheresses semblent devenir la norme climatique ces dernières années dans une grande partie du Québec. Mai, un mois crucial au jardin, a été parmi les plus secs des dernières décennies, sans oublier les épisodes de chaleur accablante. La situation s’est poursuivie jusqu’à la pluie abondante de la fin de semaine dernière. Mais l’été n’est pas fini. Voici quelques conseils pour bien abreuver vos plantes assoiffées.
Prévenir l’invasion de plantes envahissantes est particulièrement complexe en milieu humide. Le Jardin botanique n’y échappe pas. Après que des végétaux tenaces eurent colonisé en totalité l’un de ses bassins, son équipe de recherche a dû se résoudre à faire un réaménagement complet du plan d’eau. Deux ans plus tard, une nouvelle station de phytotechnologies s’ouvre au public pour proposer des stratégies qui s’allient à la nature, afin de mieux y faire face.
L’obligation de rendre les piscines creusées plus sécuritaires, en les clôturant, a transformé l’aménagement des cours. Les alentours des bassins s’agrandissent, devenant de véritables milieux de vie.
Après un déménagement imposant amorcé depuis plus d’un an, la plus célèbre lavanderaie du Québec est fin prête à accueillir ses visiteurs. Ses champs de lavande, replantés partiellement sur une terre d’adoption près du lac Memphrémagog, sont agrémentés de nouvelles installations qui permettent de mettre en valeur cette plante aux charmes multiples. Invitation à la contemplation.
Véronique Picard effectue de façon méthodique les rénovations majeures de sa maison, située à la jonction de Granby et de Shefford. L’an dernier, lorsque le tour de la terrasse est venu, la femme d’affaires a considéré le bois traité et le bois composite, avant de finalement opter pour le plastique recyclé, même si le prix, de prime abord, était plus élevé.
Après 30 années d’expérimentations sur le terrain, et presque autant passées à bêcher, arroser et désherber, Marie-Thérèse Thévard en est venue à ce constat libérateur : la terre a ce qu’il faut pour s’autoréguler. C’est le fruit d’un « moindre effort » guidé par une absence totale de paresse.
(Paris) Des potagers « du paresseux », « au naturel », « bio » ou « pour les nuls », un « petit jardin » ou « des leçons de permaculture » : le confinement a été le terreau parfait pour les livres de jardinage, destinés à un lectorat jeune, néophyte, avide de conseils simples et pratiques.
Les menaces qui planent sur les populations d’abeilles mettent ces petits insectes sur la sellette. Pour protéger leurs populations de manière durable, chaque petit bout de jardin compte.
Moins on en a, plus on en prend soin ! Pas besoin d’avoir un grand espace extérieur pour le transformer en véritable oasis. C’est ce qu’on retient de notre appel à tous, fait il y a deux semaines, pour recevoir des photos des plus beaux balcons de la province. Résumé des témoignages recueillis, mais aussi trucs et astuces pour tirer le meilleur parti des quelques mètres à notre disposition.
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