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Brexit, pandémie, changement de vie… Les expatriés sont de plus en plus nombreux à se poser la question du retour en France. Mais le manque de places en écoles bilingues est criant, malgré les promesses gouvernementales.
« Londres ne fait plus rêver », lâche Bernard O. Cela fait vingt-six ans que ce gestionnaire de fonds vit dans la capitale du Royaume-Uni. Il aimait son dynamisme, son aspect « ville monde », ouverte et libérale. « Mais, depuis le Brexit, la parole s'est libérée et beaucoup se laissent aller à la xénophobie », regrette-t-il. « Le Covid-19 nous a appris que l'on pouvait travailler de n'importe où », ajoute-t-il, un brin fataliste. Aujourd'hui, il s'interroge sérieusement : les grands enfants étudient à Londres et à Paris, les petits sont encore en primaire, la famille va-t-elle rentrer en France ?
Dans la communauté française de Londres , le retour éventuel des uns ou des autres est en train de devenir le centre des conversations. On compare les prix de l'immobilier des deux côtés du Channel, on cherche les astuces pour intégrer les bonnes écoles bilingues à Paris qui affichent complet, et on parle prix des déménageurs… « Le coût du déménagement entre l'Angleterre et la France a déjà augmenté de 20 % depuis l'année dernière (un bon business pour cet été) », se plaint une Française sur son blog Femmeexpat.com
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