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En cette période où les déménagements sont nombreux avant la rentrée, les offres à bas coût se multiplient.
Lancé par les compagnies aériennes il y a quelques années, le «low cost» s’introduit désormais partout et le secteur du déménagement n’échappe pas à la règle. Et l’enjeu est conséquent: i-Demenager.com, un site d’accompagnement, comptabilise dans une récente enquête, environ trois millions de déménagements réalisés chaque année en France. Mais parmi eux, la Fédération Française des Déménageurs estime que seuls 20% sont exécutés par des professionnels!
Deux grands types d’acteurs évoluent désormais sur ce marché: les sociétés de déménagements professionnels et des plateformes de mise en relation avec des transporteurs ou des déménageurs particuliers. Pour tirer les prix vers le bas, il existe plusieurs méthodes. «Les gens sont de plus en plus mobiles et demandent davantage de flexibilité. On ne va plus imposer un seul type de devis, mais s’adapter selon les besoins du client: taille du carton, nombre de déménageurs, etc., explique Farid Lahlou, cofondateur de la société Des Bras en plus. Une vraie flexibilité de l’offre, basée sur le même type d’algorithmes que les compagnies aériennes». Née en 2011, la start-up a réalisé à ce jour, 65.000 déménagements dans toute la France. Elle revendique un tarif moyen de 500 euros, principalement sur des courtes distances, quand les prix traditionnels dépassent le millier d’euros.
L’émergence des entreprises spécialisées dans le déménagement low cost ont poussé les «historiques» à adapter leur offre. C’est le cas de Jézéquel Déménagements, créée en 1924, qui propose depuis «trois ou quatre ans environ», un forfait low cost à ses clients. Un tarif compressible uniquement grâce à la flexibilité dans les dates de déménagement demandées par la société. «Chez nous, le low cost est un prix d’appel pour les clients et représente 5% des prestations, précise Julien Jézéquel, le directeur. Mais c’est amené à encore se développer dans les années à venir».
En tout état de cause, toutes les sociétés agréées alertent les consommateurs contre les offres de déménagement «super low cost». Des prix parfois trop attractifs cachent des manœuvres frauduleuses. En effet, certaines entreprises attirent les clients avec des prix discounts, alors qu’elles ne garantissent aucune protection, notamment dans les assurances. «On est tous à la recherche du meilleur coût. Mais vous ne pouvez pas faire un bon déménagement si vous n’avez pas un bon véhicule, ni un personnel qualifié, met en garde Jean Smallwood, président de la Fédération Française des Déménageurs. Un professionnel sera toujours plus sûr».
Néanmoins, des alternatives existent pour les petits déménagements, avec des coûts réduits en s’offrant les services d’un transporteur. Il ne s’agit pas d’un déménageur, mais il peut transporter d’un point A à un point B cartons et meubles. Des sites de mise en relation émergent sur ce créneau. Reste alors l’huile de coude du client pour faire les cartons et les porter dans la fourgonnette! Autre option, des plateformes mettent de plus en plus en relation des personnes voulant déménager avec des particuliers prêts à les seconder, moyennant rémunération. Mais dans ce cas évidemment, rien n’est garanti.
observateur2016
le 28/08/2017 à 02:37
Pourquoi mettre l’anglicisme « low cost » en titre et son équivalent en français « à bas coût » seulement dans le sous-titre? Un titre est-il plus percutant s’il est écrit en franglais? Doit-on dire aux enfants dans nos écoles que la langue française qu’ils apprennent n’est qu’un vulgaire patois destiné à l’avenir à se retrouver dans la même situation que le breton ou l’occitan? Que la vraie langue, la seule qui vaille si l’on veut se faire une place au soleil, c’est le charabia franglais? Doit-on leur faire croire que l’anglais est une langue plus simple que le français, car par exemple la diphtongue « ou » peut se prononcer de X manières différentes (« sour », « four », « tour », « cough »…)?
deryb
le 28/08/2017 à 00:20
Comme pour les voyages en avion,
soit vous partez a des horaires pourris, sans bagage en soute, sans siège choisi, sans repas/collation/boisson ….. au tarif dit low-cost,
soit vous partez a des horaires sympas, avec bagage en soute, avec siège choisi, avec repas/collation/boisson, ….
et même la compagnie dite low-cost se retrouve quasiment au prix du marché des compagnies traditionnelles.
Idem pour les déménagements et autres métiers ou le low-cost finit très souvent par couter très cher, sinon plus même que le prix du marché en cas de problème.
Maurice Costard
le 27/08/2017 à 23:20
Low cost, c’est la traduction anglaise de « report sur le client du boulot »
Les Français séduits par les déménagements «low cost»
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