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CRITIQUE – Le romancier raconte le retour mélancolique d’un homme usé par la vie dans sa ville natale de l’État rural du Minas Gerais.
Il existe des lieux uniques pour observer le Brésil, immense pays plein d’odeurs, de couleurs, de joies, de chagrins, d’improvisation, de débrouillardise et de vie: les gares routières. Celle de Sao Paulo, le Terminal Rodoviario do Tietê, est la plus grande d’Amérique du Sud. Du Tietê, on peut aller danser la samba à Rio, filer vers l’Amazonie, descendre vers le sud, aller admirer les chutes d’Iguaçu, rejoindre le Pérou, la Bolivie, l’Argentine ou l’Uruguay par les lignes internationales.
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Arrivé par la route d’une ville de l’État rural du Minas Gerais, Oséias Moretto, le narrateur de Remords, est souvent revenu au Tietê pour étancher sa soif du pays perdu: «Quand j’ai déménagé à Sao Paulo, au début j’aimais bien revenir traîner à la gare routière, chaque week-end, en cherchant à deviner la trajectoire de chacun de ces innombrables visages qui défilaient hagards.»
Un jour, Oséias prend un bus et retrouve la terre rouge et les collines verdoyantes du Minas Gerais après vingt ans d’absence et
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Remords, de Luiz Ruffato: une fin d’été brésilienne
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